L’Air du Temps


Emission musicale présentée par Jean-Michel tous les mercredis de 15H à 16H

Rediffusions : Les jeudis à 21H et les mardis à 10H


  1. 10 avril : De la crise de 29 aux accords de Munich 10e partie 59:19
  2. 27 mars : De la crise de 29 aux accords de Munich 9e partie 59:14
  3. 13 mars : De la crise de 29 aux acords de Munich 8e partie 1:00:50
  4. 28 février : De la crise de 29 aux accords de Munich 7e partie 57:50
  5. 14 février : Spéciale Saint-Valentin 1:00:02
  6. 31 janvier : De la crise de 1929 aux accords de Munich 6e partie 59:12
  7. 17 janvier : De la crise de 1929 aux accords de Munich 5e partie 1:00:49
  8. 3 janvier :De la crise de 1929 aux accords de Munich 4e partie 59:56
  9. 20 décembre : Noël 58:29
  10. 6 décembre : De la crise de 29 aux accords de Munich 3e partie 59:49
  11. 22 novembre : De la crise de 29 aux accords de Munich 2e partie 1:00:05
  12. 8 novembre : De la crise de 29 aux accords de Munich 1ère partie 59:47

Présentation de l’émission :

L’air du temps, l’émission qui remonte le temps en chansons, c’est quoi au juste ?

C’est essayer de restituer l’atmosphère d’une période donnée, à travers une double approche :

d’abord écouter les succès – ou les refrains moins connus – caractéristiques de l’époque en question ;

ensuite comprendre en quoi les événements de la période ont souvent directement influé sur le contenu même des chansons.

Quelques exemples :

En 1936, la victoire aux élections du Front populaire et les mesures sociales qui en découlent (semaine de 40 heures, premiers congés payés) entraînent dans les milieux populaires une euphorie qui se traduit bientôt dans les arts, avec par exemple le film de Julien Duvivier La belle équipe dans lequel Jean Gabin interprète Quand on s’promène au bord de l’eau.

Jusqu’à la fin de sa carrière, Maurice Chevalier inscrira toujours à son répertoire Paris sera toujours Paris, dont les paroles n’ont de sens que parce qu’écrites pendant la guerre : on y évoque les conséquences du couvre-feu, du rationnement, des alertes nocturnes, etc…

En 1954, Mouloudji crée Le déserteur de Boris Vian alors que la France est empêtrée en Indochine dans un conflit mal accepté par la population.

Dix ans plus tard, Jean Ferrat sort ce qui restera sans doute son plus grand succès, La Montagne, qui traite directement de l’exode rural qui sévit notamment dans les départements situés au sud de la Loire.

En 1973, lorsqu’il interprète Les divorcés, Michel Delpech n’imagine sans doute pas que sa chanson va être à l’origine d’un débat de société qui aboutira finalement à modifier la loi.

Enfin, plus près de nous, la chanson d’Angèle Balance ton quoi démontre que les événements peuvent toujours avoir un impact direct sur le contenu des airs que nous écoutons.

Vous aimez les chansons anciennes ?

Vous aimez l’histoire ?

Alors rendez-vous dans l’air du temps !